Tatouage médical – Dermopigmentation réparatrice
Reconstruction des aréoles mammaires avec la dermopigmentation médicale
Toutes les cicatrices peuvent aujourd’hui être cachées grâce à la dermopigmentation médicale. Mais aussi aténué un vitiligo, une calvitie et des vergetures. La reconstruction des aréoles mammaires par l’intermédiaire d’un tatouage médical permet de camoufler les traces d’opérations et de redessiner un mamelon après un cancer.
A la suite d’un cancer du sein et après la phase de reconstruction mammaire, il est désormais possible de redessiner une aréole, voire un mamelon en trompe l’œil. Ce qui pourrait ressembler à de la magie est en fait l’œuvre d’un ou d’une spécialiste en dermopigmentation réparatrice et esthétique. A l’aide d’un dermographe (machine à tatouer), il ou elle va déposer dans le derme des petits pigments de différentes couleurs. Ce procédé permet de cacher les cicatrices de mise en place de prothèses mammaires, mais aussi de recréer et recolorer l’aréole mammaire. La dermopigmentation intervient après la phase de reconstruction mammaire, dans le but de finaliser la chirurgie réparatrice. Le résultat obtenu est si proche de l’aspect naturel du mamelon qu’il se remarque à peine. Cette technique n’est pas réglementée et peut être utilisée par des professionnels exerçant dans le milieu médical, ainsi que par des esthéticiennes ou des tatoueurs. Des prises en charge peuvent être envisagées auprès de certaines assiciations de lutte contre le cancer du sein. Si toutes les femmes touchées par un cancer peuvent recourir à la dermopigmentation, toutes les peaux ne peuvent être tatouées. En effet, sur certaines peaux abimées le tatouage aura du mal à prendre. La dermographie, si elle est correctement réalisée, les résultats sont immédiats et il faudra patienter environ 15 jours pour obtenir une cicatrisation totale, qui fera apparaitre la couleur définitive du mamelon.
Détails sur la procédure :
- Le praticien utilise un dermographe soumis aux normes médicochirurgicales
- L’aiguille du dermographe va être trempée dans le pigment, proche de la couleur de la peau du patient, afin de l’implanter dans le derme (sous la peau) en petite quantité
- Le matériel utilisé (aiguilles, buses…) est stérile et à usage unique
- Les pigments sont reconnus par la sécurité sanitaire et doivent respecter les normes fixées par le décret du 3 mars 2008 voir